Et si j’étais archéologue ?

Dans le cadre de l’événement “Et si j’étais un scientifique ?, deux élèves de 7P qui ont assisté à la pièce de théâtre “Mystère au manoir Moutarde” et à un atelier du Scienscope ont partagé avec nous leur intérêt pour l’archéologie. Elles ont posé des questions à Martine Piguet, archéologue, Laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologie à l’UNIGE.

L’archéologie comment ça marche ?
L’archéologie a pour but de reconstituer la vie de nos ancêtres à partir des objets, des restes de bâtiments, des traces que l’on retrouve dans le sol lors des fouilles archéologiques (ou des écrits selon les périodes que l’on étudie). Parfois, comme c’est le cas de mon domaine, la préhistoire, il s’agit d’une véritable enquête car les traces que les hommes ont laissées sont très détériorées. L’archéologue doit alors faire appel à de nombreuses disciplines liées aux sciences naturelles et aux sciences humaines afin de reconstituer leurs activités. C’est un métier très varié car un archéologue fait en général des fouilles, mais il doit ensuite étudier le matériel qu’il a trouvé, le dessiner, l’analyser. Certains archéologues qui travaillent dans des musées s’occupent ensuite de conserver ces vestiges et de les mettre en valeur dans les collections exposées. Ce métier peut être très différent suivant l’endroit et le domaine où l’on travaille, mais dans tous les cas c’est un métier de découverte où l’on est émerveillé par la richesse de notre passé.

Quelles qualités/capacités doit-on avoir pour devenir archéologue ?
Une qualité essentielle pour ce métier, c’est la curiosité ! Car c’est elle qui est le moteur pour se poser des questions et tenter d’y répondre. L’archéologue doit aussi être patient car les étapes entre la découverte d’un objet à son interprétation sont parfois très longues. Les fouilles demandent aussi des aptitudes physiques ; l’archéologue peut passer des journées à la pelle ou à la pioche, dans le désert, dans le froid ou sous l’eau.

Quelle école vous nous conseillez pour suivre le chemin de l’archéologie ?
Pour étudier l’archéologie, il faut faire des études universitaires. L’archéologie s’étudie en faculté des lettres et en faculté des sciences, selon les universités et les orientations. A Genève, l’archéologie préhistorique est enseignée en faculté des sciences et l’archéologie classique en faculté des lettres, avec des cours communs. Si c’est la Grèce ancienne qui vous intéresse, l’unité d’Archéologie classique de l’Université de Genève permet de se spécialiser plus particulièrement dans de domaine. Mais avant d’en arriver là, il vous sera très utile de suivre le cursus latin/grec de l’enseignement secondaire afin de déjà pouvoir vous familiariser avec cette culture.

Avez-vous des recommandations pour des livres sur l’archéologie (adaptés à notre âge) ?
Il existe beaucoup de livres sur l’archéologie et je ne les connais pas tous ! Je peux vous conseiller ceux-ci :

– « L’archéologie à petits pas » de Raphaël De Filippo, éditions Actes sud Junior et Inrap
– « Copains de l’archéologie » de Francis Dieulafait, éditions Milan
– « L’archéologie Késako ? » de Philippe Nessmann, éditions Mango Jeunesse

Avez-vous des contacts en Grèce ?
Non ! Etant donné que je ne travaille pas dans cette région et dans cette spécialité je n’ai pas de contact en Grèce. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’Unité de grec ancien de l’Université de Genève.

Finalement, je vous conseille de consulter le dossier très complet sur l’archéologie qui existe sur le site RTS-découverte, il vous donnera de nombreux exemples sur le travail de l’archéologue, de la fouille à la recherche en laboratoire et ceci sur des sites en Suisse et à l’étranger (également en Grèce).

Désolé, les commentaires sont fermés pour cet article.

Et si j’étais archéologue ?

Dans le cadre de l’événement “Et si j’étais un scientifique ?, deux élèves de 7P qui ont assisté à la pièce de théâtre “Mystère au manoir Moutarde” et à un atelier du Scienscope ont partagé avec nous leur intérêt pour l’archéologie. Elles ont posé des questions à Martine Piguet, archéologue, Laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologie à l’UNIGE.

L’archéologie comment ça marche ?
L’archéologie a pour but de reconstituer la vie de nos ancêtres à partir des objets, des restes de bâtiments, des traces que l’on retrouve dans le sol lors des fouilles archéologiques (ou des écrits selon les périodes que l’on étudie). Parfois, comme c’est le cas de mon domaine, la préhistoire, il s’agit d’une véritable enquête car les traces que les hommes ont laissées sont très détériorées. L’archéologue doit alors faire appel à de nombreuses disciplines liées aux sciences naturelles et aux sciences humaines afin de reconstituer leurs activités. C’est un métier très varié car un archéologue fait en général des fouilles, mais il doit ensuite étudier le matériel qu’il a trouvé, le dessiner, l’analyser. Certains archéologues qui travaillent dans des musées s’occupent ensuite de conserver ces vestiges et de les mettre en valeur dans les collections exposées. Ce métier peut être très différent suivant l’endroit et le domaine où l’on travaille, mais dans tous les cas c’est un métier de découverte où l’on est émerveillé par la richesse de notre passé.

Quelles qualités/capacités doit-on avoir pour devenir archéologue ?
Une qualité essentielle pour ce métier, c’est la curiosité ! Car c’est elle qui est le moteur pour se poser des questions et tenter d’y répondre. L’archéologue doit aussi être patient car les étapes entre la découverte d’un objet à son interprétation sont parfois très longues. Les fouilles demandent aussi des aptitudes physiques ; l’archéologue peut passer des journées à la pelle ou à la pioche, dans le désert, dans le froid ou sous l’eau.

Quelle école vous nous conseillez pour suivre le chemin de l’archéologie ?
Pour étudier l’archéologie, il faut faire des études universitaires. L’archéologie s’étudie en faculté des lettres et en faculté des sciences, selon les universités et les orientations. A Genève, l’archéologie préhistorique est enseignée en faculté des sciences et l’archéologie classique en faculté des lettres, avec des cours communs. Si c’est la Grèce ancienne qui vous intéresse, l’unité d’Archéologie classique de l’Université de Genève permet de se spécialiser plus particulièrement dans de domaine. Mais avant d’en arriver là, il vous sera très utile de suivre le cursus latin/grec de l’enseignement secondaire afin de déjà pouvoir vous familiariser avec cette culture.

Avez-vous des recommandations pour des livres sur l’archéologie (adaptés à notre âge) ?
Il existe beaucoup de livres sur l’archéologie et je ne les connais pas tous ! Je peux vous conseiller ceux-ci :

– « L’archéologie à petits pas » de Raphaël De Filippo, éditions Actes sud Junior et Inrap
– « Copains de l’archéologie » de Francis Dieulafait, éditions Milan
– « L’archéologie Késako ? » de Philippe Nessmann, éditions Mango Jeunesse

Avez-vous des contacts en Grèce ?
Non ! Etant donné que je ne travaille pas dans cette région et dans cette spécialité je n’ai pas de contact en Grèce. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’Unité de grec ancien de l’Université de Genève.

Finalement, je vous conseille de consulter le dossier très complet sur l’archéologie qui existe sur le site RTS-découverte, il vous donnera de nombreux exemples sur le travail de l’archéologue, de la fouille à la recherche en laboratoire et ceci sur des sites en Suisse et à l’étranger (également en Grèce).

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